Nous voilà de nouveau dans l'enceinte de l'école.
Avec beaucoup de patience mais en précisant qu'il n'a que 10 minutes avant de récupérer ses élèves pour l'étude, le maître nous reçoit.
Et là il explique à la folle que son fils n'est, visiblement, ni blessé ni traumatisé, qu'en cas d'incident dans l'école les élèves doivent s'adresser aux instits, mais, qu'en l'occurrence ce n'était apparemment même pas nécessaire.
Que si elle a peut-être vu une dispute elle ne pouvait pas, de loin, en comprendre tous les détails.
Que le plus simple était d'attendre la sortie de l'école pour demander des explications aux enfants.
Rien que de la logique et du bon sens.
C'est drôle, c'est exactement ce que j'avais essayé de faire entendre à cette tarée sans succès.
Là, elle lui répond qu'il lui était impossible d'attendre, qu'elle a un caractère explosif ! (sic!)
Autrement dit, elle est venue faire la bombe à la maison...
Et j'en ai entendu des conneries en peu de temps...
Par égard pour moi, parce qu'elle me connait (c'est ce qu'elle croit), elle n'a rien dit aux instits, elle est venue directement me débiter ses âneries.
Si Mahel veut se battre avec quelqu'un de plus grand il n'a qu'à demander (son mari est là).
Elle a toujours dit à son fils qu'il doit se débrouiller et ne pas aller se plaindre, autrement dit rendre coup pour coup mais ne rien dire.
Elle vient de Paris, là-bas c'est comme ça. On voit ce que ça donne !!!
Je ne me souviens pas de tout...
Juste d'une remarque.
Elle m'avait dit quelque chose, je ne sais même plus quoi, et je « bouillais » tellement que je n'ai même pas répondu.
Là, elle a ajouté : "je sais, c'est dur à entendre ".
Quelle imbécile, c'est elle que je ne supportais plus d'entendre !!!
J'ai quand même pu dire que, la dernière fois que Mathieu est venu à la maison il a fait les 400 coups. Grondé une fois, deux fois, trois fois, rien à faire il s'en fout !
Comme quand son père vient le chercher en fin d'après-midi...
Et doit lui répéter au moins dix fois « on y va ».
C'est tout pour aujourd'hui...
Je crois qu'il vaudrait mieux que je tourne la page, mais je suis encore sous pression...